Nanowrimo 2018 – réussi

Rédigé par Lou Morens Aucun commentaire
Classé dans : Wiki, Bilan, Nanowrimo Mots clés : 3e période, Bilan, Nanowrimo

Cette histoire se déroule dans la troisième période du cycle.  Elle commence en 2480, sur Mars, comme le laisse présager son titre... Bien longtemps après l'Année perdue. Les principaux protagonistes sont les descendants des héros de la première période.
Comme dit mon mari, c'est une saga familiale ;-) 

Synopsis

L’attaque d’une rame de tram dans la capitale de Mars va obliger Azalia à reprendre du service et à retrouver ses anciens compagnons Veilleurs. Elle va devoir affronter son passé et les choix de ses compagnons. 
Pourra-t-elle les comprendre ? 
Parviendront-ils à sauver la colonie martienne de l’attaque organisée des hommes modifiés qu’ils pensaient avoir détruit bien des années plus tôt ? 
Parviendront-ils à comprendre le message des anciens ?

Extrait : 

Azalia courait le long du trottoir, prenant à peine garde à ne pas bousculer les passants. La rame de tram ralentissait enfin. Elle espérait encore pouvoir arriver assez près de celle-ci pour déclencher le signal d’alarme depuis son téléporteur et évacuer les lieux à temps. Elle leva les yeux en entendant le bruit caractéristique d’un transport lourd habituellement utilisé pour transporter des containers au bout de ses filins armés d’aimants. Il fondait vers l’avant du tram, elle hurla aux passants de fuir. Les filins sortirent du dessous du transport et accrochèrent l’avant de la rame. Le transport manœuvra pour soulever le tram et le dévier vers le trottoir. La rame perdit le contact avec le fil magnétique et sous l’effet du mouvement insufflé par le transport, elle fit pratiquement un tour sur elle-même en fauchant tout sur son passage. Azalia n’eut que le temps de reprendre sa course en sens inverse pour se mettre à l’abri sous le préau d’un magasin. Lorsqu’elle se retourna, elle aperçut le transport qui lâchait les filins avant de reprendre de l’altitude. Le pilote était habile, il frôla un immeuble et disparut vers le sud avant de revenir survoler le lieu de son crime pour cette fois disparaître vers le nord. 
Les seuls transports terrestres dans la capitale étaient les tramways électromagnétiques qui sillonnaient la ville à intervalles réguliers. Tous les autres transports étaient des sortes de voitures volantes. Il y en avait très peu de véhicules personnels, la plupart des moyens de transport étaient des taxis ou des minibus qui amenaient les populations des autres villes aux terminaux ou inversement. Les autres transports aériens étaient utilisés pour les travaux, les secours ou la police. Ils se posaient sur les toits des immeubles ou sur les emplacements réservés à l’entrée de la capitale.
Lorsqu’Azalia reprit ses esprits, elle découvrit la station détruite sous le nez de la rame et les corps gisaient sous les décombres. La rame avait arrêté sa course meurtrière, bloquée par le pignon d’un bâtiment dont les vitres avaient volé en éclat. Des corps étaient éparpillés sur les trottoirs et la route magnétique. Elle percevait les cris des blessés, elle savait qu’elle ne devait son salut qu’à son entraînement et sa rapidité. Elle aperçut un centaure couché non loin d’elle. Elle se précipita près de lui. Il agonisait. Une tige métallique qui avait dû se détacher de la rame avait transpercé non seulement le cœur situé dans le haut de son corps, mais aussi celui qui alimentait le bas. Elle échangea un regard avec le jeune homme, serra la main qu’il lui tendait dans les siennes. Il lui expliqua d’où il venait et elle lui murmura quelques mots d’apaisement. Il lui sembla qu’il lui avait souri avant d’expier. Elle lui ferma les yeux, se releva et s’approcha de la rame. L’image du dernier champ de bataille où elle avait combattu traversa son esprit, cette fois il n’y avait que des civils, hommes, femmes, enfants, de tous les peuples vivant sur Mars. La station principale de la capitale rassemblait beaucoup de monde à cette heure, mais heureusement moins que d’habitude. Les secours arrivaient déjà, elle cherchait du regard si elle pouvait se rendre utile, lorsqu’un homme l’agrippa par le bras et la somma de l'accompagner, elle ne l’avait pas vu arriver. Elle n’eut d’autre choix que de le suivre, il lui avait habilement passé un bracelet double autour du bras qui le reliait à lui. Tous deux coururent sur quelques centaines de mètres avant que l’homme la fasse entrer dans une maison. Il referma la porte derrière eux et lâcha sa main.

— Cachez-vous dans la pièce au bout du couloir ! ordonna-t-il en la libérant du bracelet.
Azalia le dévisagea et obéit. Lorsqu’elle entra dans la pièce, elle comprit pourquoi cet homme lui semblait familier. Ses traits rappelaient ceux de l’homme qui l’attendait.
— Carson !
— Tu ne pouvais rien faire, Azalia ! Les secours se chargeront des blessés. J’ai demandé à Seaburt, de t’amener ici  !
La jeune femme resta interdite quelques instants.
— Comment savais-tu où je me trouvais ? demanda-t-elle la voix peu assurée.
Carson la considéra avant de lui répondre.
— Je sais que tu as eu certaines informations par Clari et je t’en ai fait parvenir d’autres. Je te connais assez pour prédire tes réactions !
— Tu m’as fait suivre, Carson ? Tu n’avais aucun autre moyen de savoir quelle serait ma réaction !
— Clari nous a transmis l’information à tous les deux ! Mes services ont découvert que des mercenaires étaient déjà ici et qu’ils ont embrigadé les séparatistes !
— Et tu n’as rien fait !?
— J’ai fait évacuer autant de personnes que j’ai pu sans éveiller de soupçons ! Je t’ai prévenue dès que j’ai eu les informations, Aza ! Des mercenaires sont ici, c’est ma seule préoccupation à cet instant !
— Tu sais combien de personnes il y avait dans cette rame et sur les trottoirs !
— Un certain nombre ! Il y aura bien plus de victimes si on ne fait rien ! J’ai besoin de toi Aza ! J’ai besoin de toi pour mener les troupes ! Tu es la seule qui connaisse nos ennemis !

Elle n’avait pas vraiment écouté la dernière phrase, elle était encore sous le choc de ce qu’elle venait de vivre.
— Sais-tu d’où revenait ce jeune centaure ? De la maternité, il venait d’être papa !
— J’en suis sincèrement désolée, Azalia. Je ne pouvais rien faire de plus ! Tu es bien trop émotive !

© Louise Morens - Tous droits réservés - 2018

Ce n'est qu'un premier jet, avec d'ignobles répétitions et sans doute des fautes (j'ai seulement passé antidote pour enlever celles qui piquent aux yeux)

 Déroulement du nano

Ça a été fastidieux cette année, comme je l'avais expliqué dans l'article précédent, le début n'a pas été de tout repos... La fin, non plus ;-)
Heureusement, j'ai pu prendre quelques jours de congés pour terminer à temps et me reposer aussi. Donc à ce jour, nous en sommes à 50189 mots.
Je laisse reposer quelques jours, avant de relire le tout pour ajouter quelques précisions ça et là, détailler les décors et la vie sur Mars.
J'ai choisi de ne pas mettre de prologue qui détaillerait la colonisation, mais de l'expliquer dans le texte directement. J'aime bien l'idée de distiller les détails au fil des pages.
Je verrai le moment venu, si j'ajoute ou non des informations dans un prologue ou s'il servira uniquement à rappeler ce qui s'est passé dans les tomes précédents.

Ma priorité pour le mois à venir et de terminer la relecture du deuxième tome afin de pouvoir le publier au premier trimestre 2018.

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Le prochain billet concernera le tome 2. J'espère terminer la dernière phase de corrections pendant les vacances du solstice d'hiver.

Écrire un commentaire

Capcha
Entrez le code de l'image

Fil RSS des commentaires de cet article