Publication du recueil de nouvelles Rencontres

Rédigé par Lou Morens Aucun commentaire
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Un petit billet pour vous annoncer la sortie en ce jour du receuil de nouvelles  "Rencontres - Mémoires d'un Veilleur" chez Atramenta.
Cette nouvelle s’inscrit dans l’univers des « Mémoires d’un Veilleur ». Elle présente les personnages principaux de la première période du cycle, Jack Cooper, Solène Andersen, Baptiste Le Bel, Charlie Dubois  et Alexandre Bridger.Résumé :"Un métier exaltant"Solène n’avait pas seize ans, lorsqu’au détour d’un chemin elle sauva la vie d’un archiviste. Découvrez comment Alexandre, impressionné par le sang-froid de la jeune fille, a bouleversé sa vie."Retrouvailles"Lorsqu’une météorite tombe dans un lac et que les scientifiques chargés de l’étudier disparaissent, le Veilleur est appelé en renfort. Il ne sait pas encore qu’il retrouvera Alexandre et rencontrera Solène."L'amour contre l'intolérance"Baptiste et Charlie, une rencontre entre deux adolescents... Parviendront-ils à surmonter l’intolérance et la cruauté pour construire leur vie d’adulte ?Un petit extrait :Je m’appelle Solène Andersen Cooper et j’ai aujourd’hui un certain âge… Nous étions début octobre lorsque le hasard a décidé que ma vie ne suivrait pas les espé- rances que mes parents avaient fondées. Je n’avais pas encore 16 ans, c’était en 1995. Je marchais tranquillement dans les rues désertées de Bruxelles en rentrant de l’école. Voilà comment j’ai rencontré Alex, Alexandre Bridger pour être précise, voilà comment l’archiviste des Nations Unies a bouleversé ma vie…Solène :Un homme d’une quarantaine d’années venait vers moi, en marchant sur le bord de la route. Il me sembla re7 connaître l’archiviste des Nations Unies. Il était perdu dans ses pensées et n’entendait pas la voiture qui se rapprochait de lui, elle roulait bien trop vite dans une si petite rue. Je traversai alors en courant et me jetai sur cet homme, la voiture continua son chemin sans ralentir. Mon inconnu, brusquement sorti de sa rêverie, me remerciait lorsque nous entendîmes la voiture faire demi-tour dans un crissement de pneus. Elle revenait vers nous à toute vitesse et nous aperçûmes un pistolet mitrailleur qui sortait de la fenêtre du passager. Mon inconnu m’attrapa par le bras et m’entraîna vers le terrain vague qui se trouvait à quelques pas. Une rafale fendit l’air et il tomba brusquement, m’entraînant avec lui dans sa chute. Je ne parvenais pas à le relever, je décidai alors de le traîner dans le terrain pour nous cacher. Beaucoup de questions me venaient à l’esprit : comment le protéger ? Était-il gravement blessé ? Comment prévenir les secours ? Lorsque j’avais rencontré cet homme au département des archives, j’avais remarqué qu’un téléphone portable était attaché à sa ceinture. Cela m’avait intriguée, je n’en avais jamais vu jusqu’à lors. Je cherchai s’il ne l’avait pas sur lui et découvrit en sus une arme. Je la considérai, lorsqu’une portière claqua. Je n’attendis pas plus longtemps et la pris. Je composai le numéro de la police, après une attente qui me sembla interminable, je pus expliquer à voix basse ce qui se passait. Je venais de donner ma position lorsqu’une autre rafale sembla fendre les airs et je lâ- chai le téléphone. J’armai le revolver et vérifiai la sécurité, comme je l’avais vu faire dans les films. Puis je le pris 8 à deux mains, j’étais à la fois pétrifiée et excitée par cette situation. Je ressentais tellement de sensations nouvelles… Des bruits de pas provenaient de la gauche et je me tenais prête. J’assurai mon geste et me préparai à absorber le recul, le cas échéant. J’étais tellement concentrée que je n’entendis pas que mon inconnu avait repris connaissance.Un deuxième :Jack : Lorsque le professeur me demanda de rejoindre le lac avec Rozenn, il me dit seulement qu’il était temps de reprendre mes vieilles habitudes. Je ne compris son allusion que lorsqu’en descendant de l’hélicoptère, j’aperçus une silhouette si familière, celle du commandant Alexandre Bridger. Je ne l’avais pas vu depuis presque neuf années terrestres. Lorsqu’il se retourna et m’aperçut, je le vis murmurer mon nom, incrédule. Le professeur l’avait aussi laissé dans l’ignorance. Je repensai un court instant, au jeune homme qui était entré l’arme au poing dans ma base, il y a presque vingt ans de cela. Je fus ému et heureux de travailler avec lui sur cette affaire. Malgré la joie qui m’envahissait, mes yeux furent vite détournés par la jeune personne qui l’accompagnait. Je la connais73 sais de nom et de réputation bien sûr, mais la voir, là, devant moi, m’émut bien plus que de revoir Alex. Elle était jeune, fraîche, enthousiaste et en même temps si triste derrière son sourire. Je souriais intérieurement en la voyant détailler mon costume. Nous arrivâmes à leur hauteur rapidement et je saluai d’abord Alex qui ne m’avait pas quitté des yeux depuis qu’il nous avait aperçus

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